Saut en tandem, un sport accessible à tous ?
Faire du hand-ball ou de la natation, cela semble accessible à tous. Mais qu’en est-il du saut en parachute en tandem ? Tout le monde peut-il vraiment le pratiquer ?
Des températures inférieures à 100°C
C’est peut-être le futur exploit du moment dans le monde du parachutisme puisque Mario Gervasi et Xavier Le Draoullec, deux parachutistes de l’armée française envisagent de sauter au dessus du pole nord cet après-midi.
Un exploit en soi puisque les conditions sont extrêmes avec une température qui sera de l’ordre de -60°C lors de la descente et -110°C juste au moment de basculer de l’avion pour faire le grand plongeon.
Cet exploit est d’autant plus complexe que Xavier Le Draoullec a été amputé en 1982 du tibia après avoir été victime d’une mine. Un véritable défi pour ce quinquagénaire qui s’entraîne assidûment avec son partenaire pour profiter au maximum de ce saut de l’extrême et surtout, pour rapporter un maximum d’argent pour une association de blessés de guerre.
Un cadre moins hostile
Bien évidemment, il y a bien d’autres zones de saut bien plus accueillantes que le pole nord pour tenter le saut en parachute en tandem. C’est par exemple le cas en Vendée où le centre de parachutisme Vendée Evasion propose à tous de s’essayer à cette discipline.
Alors, est-ce vraiment accessible à tous ? Oui, tout le monde peut effectuer un saut, ou presque. Il y a tout de même certaines conditions relativement simples à remplir pour que celui-ci se déroule en toute sécurité.
Tout d’abord, il ne faut pas peser plus de quatre-vingt dix kilos habillé car même si la voile est conçue pour supporter deux personnes, la limite pour chacune de ces personnes est de 90kg. Il faut ensuite être majeur, à moins d’avoir une double autorisation parentale.
Pour ce qui est de la condition physique, elle doit être normale.
Et si vous prétextez que vous portez des lunettes ou des lentilles et que donc, vous ne pouvez sauter, sachez que chez Vendée Evasion, tout est prévu pour que vous jouissiez au maximum de la vue à plus de 4000 mètres d’altitude.