G7 : La Grèce serait-elle sur la sellette ?
Durant la première journée de la réunion du G7, de nombreux sujets (croissance, etc.) ont été abordés par les “maîtres du monde”.
Bien que la Grèce n’ait pas été mentionnée durant cette première session, il semblerait que les membres envisageraient une sortie de ce pays de la zone euro, afin d’éviter une nouvelle crise qui pourrait affecter gravement l’économie mondiale. Source : www.disturbance.fr/actu/finance
La croissance dans le vif du sujet
Durant la première partie de la réunion du G7 qui s’est déroulée le 28 mai dernier, le sort de la Grèce a été évoqué mais essentiellement de manière implicite. En effet, les membres savent qu’il est inadapté de décider sur le sort d’un pays, sans qu’aucun représentant de celui-ci ne soit présent. Pourtant, pour ne pas rester sur une impasse, l’Allemagne a une la brillante idée d’inviter sept économistes, afin de discuter de la croissance et de la régulation de la finance avec les ministres.
Durant l’après-midi, Christine Lagarde et Mario Draghi ont été les acteurs majeurs de la réunion. Selon la directrice mondiale du FMI, même si la situation semble s’améliorer sur le Vieux Continent, il est nécessaire de s’interroger sur la pérennité de cette croissance, surtout quand le prix des matières premières et des taux d’intérêts augmenteront.
De son côté Mario Draghi estime qu’il est plus que temps de mettre en place des réformes structurelles.
Athènes et la zone euro
La croissance est palpable en Europe mais c’est la continuité de celle-ci qui inquiète les membres du G7. Durant les discussions qui se sont déroulées lors de la première réunion, Pierre Moscovici estime que les pays européens doivent obligatoirement réformer leur marché du travail, améliorer leur protection sociale et leur système financier. Cet avis du commissaire européen pense que l’absence de réforme est une menace à la pérennité de la croissance.
Pendant une discussion avec la Frankfurter Allgemeine Zeitungque, Christine Lagarde a clairement affirmé que la sortie d’Athènes pourrait être une possibilité, afin de limiter les risques pouvant amener à une nouvelle crise.
Il est à noter que, la Grèce ne pourra accéder aux fonds de l’ordre de 7,2 milliards d’euros, si elle ne procède pas au remboursement de ses dettes auprès de la FMI.