Un nouveau séisme de magnitude 6 frappe l’Iran
Le week-end dernier, l’Iran a été victime d’un tremblement de terre de magnitude 6, notamment dans la partie est du pays, plus précisément à 58 km au nord-est de la ville de Kerman et à 10 km de profondeur. Dix minutes après le tumulte, s’en est ensuite suivi une secousse de magnitude 5 avait indiqué l’institut géologique américain USGS. Néanmoins, les autorités locales n’ont fait état d’aucune victime.
Ce n’est pas une première pour l’Iran, car un autre séisme avait déjà frappé la province de Kermanshah dans l’ouest, il y a trois semaines. Le dernier bilan officiel établit la mort de 505 Iraniens.
Suivi de deux secousses
Le Centre sismologique de l’université de Téhéran a évalué la magnitude du séisme à 6,1. Le centre rapporte également qu’il a été suivi par deux secousses respectivement de magnitude 5,1 et 4 au nord de Kerman, à proximité de la localité Hojedk. Plusieurs répliques ont été ressenties dans la région le matin du vendredi 1er décembre vers 6 heures locales.
Le vice-gouverneur de la province État Mostapha Moussavi s’est exprimé à la télévision : « je me trouve dans la région qui compte une cinquantaine de villages. Le séisme a provoqué des dégâts plus particulièrement dans huit villages. » La bonne nouvelle qui devrait réjouir les villageois, c’est qu’« on ne déplore aucun mort pour le moment ».
Des routes bloquées et es murs effondrés
Parmi les dégâts occasionnés par cette catastrophe naturelle, un responsable local a évoqué à travers les médias que « des routes menant à certains villages ont été bloquées et les murs de certains bâtiments se sont effondrés ». Résultat, huit équipes du Croissant rouge sont venues par hélicoptère dans la région pour venir en aide aux habitants de Kerman.
À noter cependant que ce nouveau séisme est beaucoup moins dangereux par rapport au précédent du 12 novembre qui a eu lieu dans la province frontalière de l’Irak, Kermanshah. Évalué à 7,3 sur l’échelle de Richter, celui du 12 novembre avait fait plus de 500 victimes. On avait alors recensé près de 8 000 blessés et 30 000 logements endommagés.
Moins dangereux par rapport aux précédents
14 ans plus tôt à la même période, un séisme avait également anéanti la ville historique de Bam, également localisée dans la province de Kerman au sud-est. Le tremblement de terre avait entrainé la mort de 31 000 personnes.
Sur la même année en 2003, deux séismes se sont également produits au mois d’avril, respectivement de magnitude 6,4 et 7,7. Il s’agissait alors de la plus forte secousse jamais enregistrée depuis 1957 en Iran. Ces tremblements de terre avaient fait 40 morts en Iran et autant au pays voisin du Pakistan.